NOUS AVONS ACCUEILLI à la Centrale Générale une délégation américaine, qui venait de la
firme Imerys. Leur plus gros actionnaire n'est autre qu'Albert Frère et son célèbre groupe
belge. Ce qui se passe là-bas est scandaleux. Lors des réunions du personnel on projette
aux ouvriers des films anti-syndicaux. Les chefs ont mission de discréditer le syndicat, de
veiller à ce qu'aucun travailleur ne le contacte. Des T-shirts anti-syndicaux sont mis en
circulation dans l'usine.
Ils sont donc venus nous demander de les soutenir pour mettre le management sous
pression... Ce qui ne pose aucun problème pour nous.
Attention : ça n'arrive pas qu'aux autres. Ce genre de pratique pourrait très bien traverser
l'Atlantique !
En Belgique, nous avons d'ailleurs déjà pas mal de PME où une situation à l'américaine
rend les contacts entre syndicat et travailleurs très difficiles. Mais nous ne laissons pas
faire. Le coeur de la Centrale Générale bat dans la poitrine de ses délégués. Et nous
sommes donc à leurs côtés chaque fois que les patrons leur cherchent misère.
Nous soutenons par conséquent les actions menées par nos collègues américains.